Christian Spross, nouveau médecin-chef en traumatologie à Zurich

Stadtspital Zürich PD Dr méd. Christian Spross deviendra médecin-chef en traumatologie à l’Hôpital municipal de Zurich et directeur du site d’orthopédie et de traumatologie du Triemli à partir du 1er novembre. Le spécialiste en chirurgie orthopédique et en traumatologie de l’appareil locomoteur travaille depuis 2019 comme médecin adjoint à l’Hôpital cantonal de Saint-Gall. Il était déjà chef de clinique à Saint-Gall de 2015 à 2017. Il a fait ses études à l’Université de Zurich, où il a également obtenu son doctorat. Il est président du groupe d’experts en traumatologie de swiss orthopaedics. Dans sa fonction de directeur du site de Triemli, Christian Spross succède au Prof. Dr méd. Andreas Platz, qui prend sa retraite.
PD Dr méd. Christian Spross

Lukas Schöb à la tête des Hôpitaux du Nord-ouest de la Suisse

VNS Dr méd. Lukas Schöb est le nouveau président de l’association des Hôpitaux du Nord-ouest de la Suisse (VNS). Le directeur médical de la clinique d’Arlesheim a été élu lors de l’assemblée générale pour succéder à Peter Eichenberger, l’ancien directeur de l’Hôpital St. Clara. Irene Wyss, directrice de l’Hôpital de Dornach, ainsi que Jürg Nyfeler, CEO de la médecine universitaire pour personnes âgées Felix Platter, ont également été élus au comité directeur. En tant qu’association régionale, la VNS fait partie de l’association nationale H+ Les Hôpitaux de Suisse. Lukas Schöb est également président de l’association cliniques-integratives.ch.
Klinik Arlesheim
Dr méd. Lukas Schöb

Une doctorante en dermatologie obtient un fellowship IBSA

CHUV Laura Yerly, doctorante au Service de dermatologie et vénéréologie du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), a été récompensée par la Fondation IBSA pour la recherche scientifique pour ses travaux sur le carcinome. Elle s’est distinguée parmi 211 candidatures de 29 pays différents et remporte une bourse d’étude d’une valeur de 30 000 francs. Son projet de recherche au sein de l’équipe du Dr François Kuonen consiste à identifier, en combinant de multiples techniques de séquençage, les interactions cellulaires et moléculaires qui favorisent la dissémination des cancers cutanés agressifs et, potentiellement, à développer de nouveaux traitements ciblés pour limiter leur progression.
Laura Yerly

Directions: peu de diversité

Antibiorésistances: test efficace de l’EPFL

Antibiogramme Une méthode simple et efficace pour détecter les antibiorésistances: c’est ce qu’une équipe de l’EPFL et de Vrije Universiteit Brussel a développé. Cette technique, appelée détection optique des mouvements à l’échelle nanométrique (ONMD), est extrêmement rapide, sensible aux cellules individuelles et sans marqueur. Elle ne nécessite qu’un microscope optique traditionnel de base et une caméra ou un téléphone portable. «Nous avons mis au point une technique qui permet d’obtenir un antibiogramme sous 2 à 4 heures – au lieu des 24 heures actuelles pour les germes les plus courants et d’un mois pour la tuberculose», dit Sandor Kasas de l’EPFL. Les travaux sont parus dans la revue PNAS.
L’ONMD surveille les transitions entre la vie et la mort de la bactérie pendant l’exposition à différents antibiotiques et met en évidence les changements de métabolisme de la bactérie causés par la disponibilité des nutriments. Applicable à un grand nombre de bactéries, cette méthode devrait marquer un tournant dans le domaine des antibiogrammes.

Une plateforme pour faire face aux pénuries de médicaments

Approvisionnement Sirop contre la toux, amoxicilline, Dafalgan: depuis plusieurs mois, de nombreux médicaments courants sont en rupture de stock. Pour mieux gérer les difficultés d’approvisionnement, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) et pharmaGenève, en collaboration avec des partenaires, lancent une plateforme qui recense les ruptures de stock touchant les hôpitaux et officines du canton de Genève. Elle rassemble la date de détection de la pénurie, sa durée prévue, les fabricants concernés et propose des alternatives possibles et leurs fournisseurs.
Les HUG et pharmaGenève s’attaquent aux difficultés d’approvisionnement.
© Techa Tungateja / Dreamstime
À la fin avril, entre 150 et 200 produits en rupture de stock étaient recensés par les HUG dans leur assortiment d’environ 2400 références, indique l’institution sur son site internet. Certains, comme l’amoxicilline pédiatrique, font défaut pour une durée indéterminée.
La plateforme est alimentée par la pharmacie des HUG et pharmaGenève, ainsi que leurs partenaires pharma24 et Unisanté, avec l’appui de drugshortage.ch et de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE). Ouverte à toutes les pharmacies, elle est aussi une aide pour les médecins qui peuvent la consulter lors de la prescription de produits à leurs patients.
À terme, le but est de créer une plateforme d’échange d’informations entre les hôpitaux et les pharmacies d’officine de Suisse romande, voire de tout le pays. L’outil est disponible sur le site de la pharmacie des HUG et sur celui de pharmaGenève.

Le psychisme influence le COVID long

Facteurs de risque Les antécédents psychiques favorisent le COVID long: une étude parue dans JAMA Psychiatry montre que les personnes qui, avant d’être infectées par le coronavirus, souffraient de symptômes dépressifs, d’anxiété, de la crainte d’une infection, d’un vécu de stress ou de solitude, présentaient un risque accru d’apparition de symptômes du COVID long. L’étude se base sur les données de près de 55 000 participants à trois grandes études de registre. Le fait de s’attendre à des troubles corporels persistants après une infection au COVID est également un facteur de risque. C’est la conclusion d’une étude longitudinale parue dans Frontiers in Psychology. Elle a porté sur 1792 personnes travaillant dans le secteur de la santé. Il s’est avéré que les douleurs corporelles étaient plus importantes chez les participants qui craignaient une infection.