Statistique médicale 2021 de la FMH

Un médecin sur quatre âgé de 60 ans ou plus

FMH
Édition
2022/13
DOI:
https://doi.org/10.4414/bms.2022.20609
Bull Med Suisses. 2022;103(13):414-419

Affiliations
a Dre sc. EPFZ, division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH
b lic. rer. oec., cheffe de la division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH

Publié le 29.03.2022

La FMH publie tous les ans les chiffres actuels concernant le corps médical en Suisse dans sa statistique médicale. Ces données permettent d’effectuer des comparaisons au fil du temps et de visualiser les évolutions. Vous trouverez des tableaux standard, des indicateurs, une vidéo ainsi qu’un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme de poster sous le lien suivant: www.fmh.ch → Thèmes → Statistique médicale. La division Données, démographie et qualité se tient à votre disposition pour des évaluations spécifiques: ddq[at]fmh.ch.
En 2021, 39 222 médecins exerçaient en Suisse. Par rapport à l’année précédente, cela représente 720 médecins de plus (+1,9 %). Avec 55,1 % d’hommes et 44,9 % de femmes, les hommes médecins restent majoritaires. En 2021, l’âge moyen des médecins s’élevait à 50,0 ans. Un médecin sur quatre est âgé de 60 ans ou plus. 53,4 % des médecins exercent dans le secteur ambulatoire et 45,1 % dans le secteur hospitalier. La part des médecins titulaires d’un diplôme étranger représente plus d’un tiers de l’ensemble du corps médical (38,4 %) et a augmenté de 1,0 % par rapport à l’année précédente. Les médecins titulaires d’un diplôme étranger sont principalement originaires d’Allemagne (51,8 %), d’Italie (9,2 %), de France (7,2 %) et d’Autriche (6,0 %). Le temps de travail hebdomadaire pour un équivalent plein temps correspond à environ 55 heures par semaine. Le taux d’occupation moyen est de 8,7 demi-journées, ce qui correspond à un temps de travail hebdomadaire d’environ 48 heures. La spécialisation la plus répandue est la médecine interne générale (21,5 %), suivie de la psychiatrie et psychothérapie (10,0 %) et de la pédiatrie (5,3 %).

Part des femmes en constante augmentation

En 2021, 39 222 médecins exerçaient en Suisse. Cela correspond à une densité médicale de 4,5 médecins pour 1000 habitants. Mesurée en équivalents plein temps (34 142), la densité médicale s’élève à 3,9 médecins travaillant à plein temps pour 1000 habitants. La part de femmes médecins en exercice a augmenté de 1,9 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, l’augmentation annuelle du nombre de médecins en exercice semble avoir tendance à diminuer. En 2013, l’augmentation était de 1384 médecins (+4,3 %), alors qu’en 2021, elle n’est plus que de 720 médecins.
On constate clairement que la part de femmes médecins est en constante augmentation. Si elle n’atteint pas encore les 50 %, elle est passée au cours des dix dernières années de 36,7 % (2011) à 44,9 % (2021) (fig. 1).
Figure 1: Evolution du nombre de médecins entre 2009 et 2021. EPT: équivalents plein temps.

Plus forte progression du secteur ambulatoire

53,4 % des médecins exercent leur activité principale dans le secteur ambulatoire, 45,1 % dans le secteur hospitalier et 1,5 % dans un autre secteur (administration, assurances, associations, etc.). La part de femmes médecins est plus élevée dans le secteur hospitalier (47,9 %) que dans le secteur ambulatoire (42,5 %) (tab. 1).
Tableau 1: Aperçu du nombre de médecins en exercice par sexe et par secteur (activité principale) en 2021.
 FemmesHommesTotal 
 Nombre%Nombre%Nombre%EPT
Secteur ambulatoire890242,512 02857,520 93053,416 734
Secteur hospitalier847147,9921252,117 68345,116 622
Autre secteur22637,138362,96091,5500
Total17 59944,921 62355,139 222100,034 142
EPT: équivalents plein temps.
L’évolution des deux secteurs (fig. 2) montre que le nombre de médecins a augmenté dans les deux secteurs au cours des dernières années, mais que depuis 2017, il stagne dans le secteur hospitalier contrairement au secteur ambulatoire.
Figure 2: Evolution du nombre de médecins en exercice dans les secteurs ambulatoire et hospitalier (activité principale) entre 2011 et 2021.

Un médecin sur quatre a 60 ans ou plus

En Suisse, un médecin sur deux en exercice est âgé de 50 ans ou plus et un sur quatre de 60 ans ou plus (fig. 3).
Figure 3: Répartition par groupe d’âge et par sexe en 2021.
En 2021, l’âge moyen des médecins s’élève à 46,6 ans pour les femmes contre 52,8 ans pour les hommes (soit 50,0 ans en moyenne). Il est en moyenne supérieur de 10 ans dans le secteur ambulatoire (54,6 ans, contre 44,3 ans dans le secteur hospitalier). La différence d’âge entre les deux secteurs s’explique principalement par le nombre important de médecins-assistants qui suivent une formation postgraduée dans les hôpitaux. Si l’on considère l’année 2005, on constate que l’âge moyen dans les deux secteurs a considérablement augmenté en un laps de temps relativement court (secteur ambulatoire: 52 ans en 2005 contre 55 ans en 2021; secteur hospitalier: 40 ans en 2005 contre 44 ans en 2021).
L’âge moyen des médecins de premier recours travaillant dans le secteur ambulatoire s’élève à 53,9 ans (femmes: 50,0 ans; hommes: 57,2 ans). Il est donc légèrement inférieur à l’âge moyen des spécialistes travaillant dans le secteur ambulatoire (moyenne: 55,3 ans; femmes: 52,7 ans; hommes: 57,0 ans).
Dans le secteur hospitalier, les médecins-assistants ont en moyenne 35,9 ans, les chefs de clinique 46,6 ans, les médecins adjoints 52,3 ans et les médecins-chefs 55,9 ans.

Diplôme étranger

15 077 médecins (38,4 %) en exercice en Suisse sont d’origine étrangère (titulaires d’un diplôme étranger). Par rapport à l’année précédente, leur part a augmenté de 1,0 %, passant de 37,4 à 38,4 % (fig. 4). Dans le secteur ambulatoire, la part des médecins étrangers s’élève à 36,4 % (+1,9 %) contre 40,7 % (+0,2 %) dans le secteur hospitalier. Avec 47,0 % dans le secteur ambulatoire et 48,2 % dans le secteur hospitalier, la part des femmes ­titulaires d’un diplôme de médecin étranger est inférieure à celle des hommes dans les deux secteurs (53,0 % dans le secteur ambulatoire et 51,8 % dans le secteur hospitalier). La majorité des médecins titulaires d’un diplôme étranger provient d’Allemagne (51,8 %), d’Italie (9,2 %), de France (7,2 %) et d’Autriche (6,0 %) (fig. 4).
Figure 4: Médecins titulaires d’un diplôme étranger exerçant en Suisse en 2021.

Formation prégraduée et postgraduée

En 2020/2021, 5649 personnes (1997 hommes, 3652 femmes) étaient inscrites en Bachelor de médecine humaine, et 3656 (1451 hommes, 2205 femmes) en Master [1].
1118 médecins ont obtenu leur diplôme fédéral en 2021 (666 femmes, 452 hommes). La même année, la Commission des professions médicales (MEBEKO) a reconnu 2736 diplômes de médecin étrangers [2].
1666 médecins ont obtenu un titre fédéral de spécialiste en 2021 (dont 57,4 % de femmes) et la MEBEKO a reconnu 1316 titres de spécialiste étrangers [2]. À la fin de leur formation postgraduée, c’est-à-dire au moment de l’obtention de leur premier titre fédéral de spécialiste, les médecins ont en moyenne 35,7 ans (35,5 ans pour les femmes et 35,8 ans pour les hommes). La part de titres délivrés dans les disciplines généralistes (médecine interne générale, pédiatrie et titre de médecin praticien) atteint 44,3 %.
47,4 % des médecins ayant obtenu un titre fédéral de spécialiste en 2021 sont titulaires d’un diplôme de médecin étranger. Leurs pays d’origine sont les suivants: Allemagne 45,2%, Italie 11,9 %, Autriche 11,2 %, France 6,2 %, Grèce 5,1 % (autres pays: 20,4 %).

Disciplines médicales

La médecine interne générale est la spécialisation la plus répandue (21,5 %), suivie de la psychiatrie et psychothérapie (10,0 %), de la pédiatrie (5,3 %), de la gynécologie et obstétrique (5,1 %) et des médecins praticiens (4,2%) (tab. 2).
Tableau 2: Aperçu du nombre de médecins en exercice par sexe et par discipline (activité principale) en 2021.
 Femmes Hommes Total
Médecine interne générale3 8284 5958 423
Psychiatrie et psychothérapie1 7552 1753 930
Pédiatrie1 3757142 089
Gynécologie et obstétrique1 3186681 986
Médecin praticien7868761 662
Anesthésiologie7308611 591
Chirurgie orthopédique1421 1011 243
Chirurgie3098941 203
Ophtalmologie4776271 104
Radiologie324673997
Cardiologie202692894
Médecine intensive275469744
Psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents483240723
Neurologie257427684
Dermatologie et vénéréologie329305634
ORL161356517
Rhumatologie146308454
Gastroentérologie101342443
Urologie64343407
Oncologie médicale177214391
Pneumologie99243342
Pathologie134132266
Néphrologie110151261
Endocrinologie/diabétologie125128253
Médecine physique et réadaptation89163252
Neurochirurgie41199240
Infectiologie102135237
Chirurgie plastique69164233
Hématologie94130224
Chirurgie de la main59148207
Angiologie55149204
Allergologie/immunologie6999168
Radio-oncologie/radiothérapie6080140
Médecine du travail5184135
Chirurgie orale et maxillo-faciale896104
Chirurgie pédiatrique395796
Chirurgie vasculaire216586
Médecine nucléaire176885
Chirurgie cardiaque et vasculaire thoracique137083
Prévention et santé publique313465
Médecine légale352560
Pharmacologie et toxicologie cliniques212445
Chirurgie thoracique44044
Médecine pharmaceutique172643
Génétique médicale201131
Médecine tropicale et médecine des voyages82230
Pas de discipline principale2 9692 2005 169
Total 17 59921 62339 222
Les disciplines dans lesquelles les femmes sont les plus représentées sont la pédiatrie (66,8 %), la psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents (66,4%) et la gynécologie et obstétrique (65,8 %). Les hommes sont majoritaires dans les spécialités chirurgicales (chirurgie orale et maxillo-faciale 92,3 %, chirurgie thoracique 90,9 %, chirurgie orthopédique 86,6%).
3793 médecins hommes et 1843 médecins femmes ont obtenu plusieurs titres. Le titre de spécialiste le plus fréquent est celui de médecine interne générale (3986). On retrouve le plus grand nombre de personnes porteuses de plusieurs titres en médecine intensive (682), en cardiologie (663) et en médecine interne générale (383).

Taux d’occupation

Le taux d’occupation des médecins s’est élevé en moyenne à 8,7 demi-journées (1 demi-journée = 4 à 6 h) par semaine en 2021, ce qui correspond à un temps de travail hebdomadaire de 48 heures1.
Dans le secteur ambulatoire, le taux d’occupation moyen (8,0 demi-journées) est inférieur de 1,4 demi-journée à celui du secteur hospitalier (9,4 demi-journées). Le taux d’occupation moyen des femmes (ambulatoire: 6,9; hôpital: 8,9 demi-journées) est inférieur à celui des hommes (ambulatoire: 8,7; hôpital: 10,0 demi-journées). Le taux d’occupation a diminué dans tous les secteurs depuis 2010 (tab. 3).
Tableau 3: Taux d’occupation en demi-journées et en heures hebdomadaires par secteur en 2010 et 2021.
  20102021
  Demi-journéesHeuresDemi-journéesHeures
Secteur Secteur ambulatoire8,5478,044
 Secteur hospitalier9,6539,452
 Autres8,3468,245
 Total 9,1508,748

Fonction et structure des cabinets médicaux

Sur les 20930 médecins du secteur ambulatoire, 76,7 % sont propriétaires ou propriétaires associés de leur cabinet médical. 11,1 % sont employés en tant que médecin-assistant au cabinet médical ou en tant que médecin spécialiste. Les 12,2 % restants occupent d’autres fonctions (p. ex. directeur, remplaçant de cabinet ­médical). Dans le secteur hospitalier, les médecins-assistants en formation postgraduée sont majoritaires et représentent environ 50,4% de l’effectif. Comme l’on peut s’y attendre, le nombre de médecins diminue à mesure que l’on monte dans la hiérarchie. Ainsi, dans le secteur hospitalier, 19,3 % travaillent comme chef de clinique, 13,3% comme médecin adjoint et 9,1 % comme médecin-chef. Ce n’est que chez les médecins-assistants que la part des femmes est prépondérante (59,5 %), puis elle ne cesse de diminuer: elle est de 49,8 % chez les chefs de clinique, de 29,5 % chez les médecins adjoints et de 15,3 % chez les médecins-chefs. La proportion de femmes occupant un poste de direction a augmenté ces dernières années en raison de la hausse de la part des femmes parmi les médecins-assistants.
46,8 % des médecins du secteur ambulatoire exercent dans des cabinets médicaux individuels. Cette proportion a diminué de 16,5 % depuis 2009. La part des femmes dans les cabinets médicaux individuels est de 31,8 %, soit inférieure à celle des cabinets à deux médecins ou de groupe (44,6 %). En moyenne, les cabinets médicaux de groupe réunissent 4,3 médecins.

Potentiel d’amélioration

La structure d’âge du corps médical montre à quel point la Suisse a besoin d’une relève médicale. En raison du baby-boom des années 1950 et 1960, de nombreux médecins ont aujourd’hui entre 50 et 60 ans. Ils partiront probablement à la retraite en même temps que de nombreuses personnes de leur âge exerçant d’autres professions.
Poster – clair et compact: Si vous souhaitez avoir un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme compacte, n’hésitez pas à commander le poster illustré à l’adresse www.fmh.ch ou par courriel à ddq[at]fmh.ch
Afin de pouvoir évaluer une éventuelle pénurie de prise en charge, outre le nombre de têtes (ou plutôt outre les équivalents plein temps avec indication du temps de travail hebdomadaire), l’organisation et l’offre des soins de santé sont également déterminantes.
Dans les enquêtes et analyses sur les soins de santé réalisées en Suisse et dans dix autres pays (International Health Policy Surveys de la fondation américaine Common Wealth Fund), la Suisse arrive généralement en tête [3]. Dans ces enquêtes, la population juge les soins de santé suisses très bons.
En revanche, le rapport récemment publié «Mirror, Mirror 2021 Reflecting Poorly:Health Care in the U.S. Compared to Other High-Income Countries» [4] dévoile une autre image du système de santé suisse et met en évidence ses points faibles. Sur les onze pays étudiés, la Suisse se classe neuvième. La Norvège, les Pays-Bas et l’Australie sont en tête du classement en 2021, tandis que les États-Unis se trouvent en queue de peloton. Les critères suivants ont été analysés: accès aux soins de santé, processus de prise en charge, efficacité administrative, égalité d’accès aux prestations et résultats (mortalité). En ce qui concerne le critère d’égalité d’accès aux prestations («Equity»), la Suisse est bien placée et offre à tous, indépendamment du statut socio-économique, un accès égal aux prestations de santé.
En revanche, la Suisse obtient des résultats plutôt médiocres pour le critère relatif aux dépenses de santé payées par le patient lui-même («Out-of-Pocket health spending»), ainsi que dans les critères liés aux difficultés financières pour bénéficier d’un traitement médical ou dentaire («Had any Cost-related access problem to medical care in the past year», «Skipped dental care or check up because of cost»). La charge administrative («Related to reporting clinical or quality data to government or other agencies», «Spend a lot of time on paperwork or disputes related to medical bills»), le faible recours à la communication numérique (applications, consultation vidéo, portails en ligne, etc.), ainsi qu’une mortalité comparativement élevée en cas d’insuffisance cardiaque font que la Suisse se situe plutôt en queue de peloton par rapport aux autres pays cités dans ce rapport. Les résultats médiocres de la Suisse doivent être considérés comme un signal d’alarme et sont l’occasion de s’atteler activement à la mise en place de mesures d’amélioration ciblées.
Des solutions et des processus simplifiés sont nécessaires en Suisse pour réduire la charge administrative. Une enquête représentative menée par gfs.bern auprès du corps médical en 2021 montre que le taux de satisfaction concernant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée dans les soins somatiques aigus en secteur hospitalier a chuté à 45 %. Lorsque la charge de travail et les contraintes de temps commencent à avoir un impact négatif sur la prise en charge des patients, cela devient problématique. Une part toujours plus grande de médecins hospitaliers, notamment en psychiatrie, mais aussi en soins somatiques aigus, a le plus souvent ou souvent l’impression que la qualité des soins est compromise par la charge de travail élevée ou les contraintes horaires [5].
En raison des prochains départs à la retraite des méde­cins issus du baby-boom, l’accès rapide et de proximité à la médecine de premier recours pourrait diminuer. C’est pourquoi la promotion et le développement de cette dernière restent essentiels. Des mesures ciblées peuvent permettre d’assurer la sécurité des soins et une prise en charge de qualité.

Base de données

La statistique médicale de la FMH est établie en fin d’année (jour de référence: 31 décembre de l’année concernée). La banque de données de la FMH (n = 39 222) contient les caractéristiques principales de la démographie médicale telles que l’âge, le sexe, la nationalité et le lieu où les médecins exercent leur profession. Les données concernant l’activité professionnelle (taux d’occupation, structure des cabinets, etc.) reposent sur les données autodéclarées recueillies au moyen d’un questionnaire sur le portail des membres myFMH (échantillon myFMH). Ce sondage a été réalisé pour la première fois en 2008 avec une participation de 2564 médecins. Depuis cette date, le nombre de participants augmente chaque année en moyenne de près de 1300 médecins. En 2021, cet échantillon myFMH contient les données de plus de 19 442 médecins, qui ont été comparées aux données de l’ensemble de la population de médecins en exercice en Suisse (sexe et secteur). On a ainsi constaté que le secteur hospitalier et les femmes du secteur hospitalier étaient sous-représentés dans l’échantillon (différence >10 % par rapport à l’ensemble de la population). Pour minimiser ce biais, les chiffres par secteur et par sexe ont été analysés séparément ou pondérés en conséquence.
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