Statistique médicale 2016 de la FMH

Statistique médicale 2016 de la FMH – 36175 médecins en exercice

FMH
Édition
2017/13
DOI:
https://doi.org/10.4414/bms.2017.05522
Bull Med Suisses. 2017;98(13):394–400

Affiliations
a Dr sc. EPFZ, division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH; b lic. rer. oec., cheffe de la division Données, démographie et qualité (DDQ) de la FMH

Publié le 29.03.2017

La division Données, démographie et qualité (DDQ) publie tous les ans les chiffres actuels de la statistique médicale. Vous trouverez les statistiques des années 1940 à 2016, le moteur de recherche et de plus amples informations à ce sujet sur le site ­Internet de la FMH (www.fmh.ch → Services → Statistique → Statistique médicale). La division DDQ propose des évaluations spécifiques: ddq[at]fmh.ch / 031 359 11 11.

Des chiffres actuels pour relever les défis de demain

Résumé

En 2016, le nombre de médecins en exercice s’élève à 36 175 (31 851 équivalents plein temps). Avec une densité médicale de 4,2 (médecins pour 1000 habitants), la Suisse se situe au-delà de la moyenne de l’OCDE de 3,3 (marge de fluctuation >1,0 et <7,0) mais à peu près au même niveau que ses voisins allemands et français, et nettement plus bas que l’Autriche. Même si davantage d’hommes (58,7% contre 41,3% de femmes) pratiquent, la part de femmes a proportionnellement plus augmenté ces dernières années. Avec 51,1% de médecins dans le secteur ambulatoire pour 47,3% dans le secteur hospitalier, ce sont environ 1350 médecins de plus qui exercent en ambulatoire. Les spécialisations les plus répandues sont la médecine interne générale (23,0%), la psychiatrie et psychothérapie (10,1%) et la pédiatrie (4,9%). Enfin, un médecin sur trois, soit 32,9% du corps médical, vient de l’étranger. Un chiffre qui souligne l’aspect fondamental de l’immigration pour le système de santé de notre pays.
La statistique médicale de la FMH se fonde sur une base de données détaillée (cf. chapitre «Base de données») et présente chaque année les chiffres de la démographie et de l’activité professionnelle des médecins en Suisse. Elle permet de suivre les évolutions, d’identifier les défis de demain et de disposer d’informations importantes pour la planification d’un système de santé adapté aux besoins.

Médecins en exercice

En 2016, 36 175 médecins (14 953 femmes, 21 222 hommes) exerçaient en Suisse, soit 850 de plus que l’année précédente. Le nombre d’équivalents plein temps (EPT) a augmenté de 524 par rapport à l’année précédente (31 327 EPT en 2015 contre 31 851 en 2016). Bien que les hommes restent plus nombreux que les femmes avec 58,7%, la part des femmes a davantage progressé que celle des hommes au cours des dernières années: depuis 2010, le nombre de femmes a augmenté de 37,9% contre seulement 9,2% pour les hommes. Les spécialisations les plus répandues sont la médecine interne générale (23,0%), la psychiatrie et psychothérapie (10,1%) et la pédiatrie (4,9%).
Figure 1: Nombre de médecins d’après l’année et le sexe 1960–2016.
51,1% des médecins exercent dans le secteur ambulatoire, 47,3% dans le secteur hospitalier et 1,6% dans un autre secteur (cf. tab. 1). Avec 46,2%, la part des femmes est la plus forte dans le secteur hospitalier, suivie de 37,2% dans le secteur ambulatoire et de 30,7% dans le troisième secteur.
Tableau 1: Aperçu du nombre et d’équivalents plein temps de médecins en exercice 
par secteur (activité principale) en 2016.
  Femmes Hommes Total
  NombreEPT NombreEPT NombreEPT
Secteur ambulatoire 6 8644 770 11 60910 320 18 47315 091
Secteur hospitalier 7 9106 929 9 2099 338 17 11916 267
Autre 179135 404358 583493
Total 1495311 835 21 22220 016 36 17531 851
EPT = équivalents plein temps

Médecins en exercice:

– 36 175 médecins
– 59% d’hommes et 41% de femmes
– 51% en ambulatoire, 47% en hospitalier et 2% autre

Pyramide des âges

La moyenne d’âge des médecins en exercice se situe ­aujourd’hui à 49,2 ans (femmes 45,4; hommes 51,9). Un médecin du secteur ambulatoire a en moyenne 54,6 ans, soit dix ans de plus que son collègue du secteur hospitalier, qui a 43,2 ans. Cette différence d’âge marquante entre le secteur ambulatoire et le domaine hospitalier s’explique principalement par le fait que la formation postgraduée des assistants se déroule essentiellement en milieu hospitalier. Dans le secteur hospitalier, les médecins (sans compter les médecins-assistants) ont en moyenne 46,0 ans.

Age moyen:

– 49 ans pour tout le corps médical (femmes: 45 ans, 
hommes: 52 ans)
– 48 ans pour tout le corps médical avec diplôme étranger
– Chefs de clinique: 46 ans, médecins-chefs: 54 ans

Evolution de la pyramide des âges des géné­ralistes et des spécialistes (2008–2016)

En 2008, les généralistes (médecine interne générale, pédiatrie et médecin praticien) du secteur ambulatoire affichaient un âge moyen de 52,6 ans, soit 1,5 an de moins que la moyenne de 2016 (54,1 ans). La fig. 2 montre qu’en 2016, ils ont exercé nettement plus souvent au-delà de l’âge de la retraite qu’en 2008 et par rapport aux généralistes du secteur hospitalier. En raison des transferts de l’hospitalier vers l’ambulatoire, il faut s’attendre à une recrudescence des généralistes ambulatoires dans les catégories d’âge 40–44 ans et 45–49 ans.
Généralistes (ambulatoire) Généralistes (hospitalier)*
Dans le secteur ambulatoire, la hausse du nombre de spécialistes n’a été que de 7,7% depuis 2008 sur l’ensemble de la pyramide des âges (31,3% pour les généralistes). La légère hausse de 2016 par rapport à 2008 (fig. 3) découle, entre autre, du gel des admissions pour les spécialistes qui exercent en cabinet.
Spécialistes (ambulatoire) Spécialistes (hospitalier)
En 2016, le nombre de médecins du secteur hospitalier est nettement supérieur à 2008 (fig. 2 et 3). La répartition des catégories d’âges est similaire dans les deux groupes pour 2008 et 2016. Il est probable que les généralistes (médecine interne générale, pédiatrie et médecin praticien) quittent l’hôpital plus rapidement que les spécialistes en raison d’une durée de formation post­gra­duée plus courte pour lancer leurs activités en cabinet ou une autre activité. Les médecins qui travaillent à l’hôpital pratiquent nettement moins longtemps que leurs collègues de l’ambulatoire (la majorité d’entre eux terminant leur activité professionnelle à l’âge de la retraite).

Densité médicale

Avec 4,2 médecins pour 1000 habitants, la Suisse compte une densité médicale (par habitant) supérieure à la moyenne de l’OCDE (3,3 médecins pour 1000 habitants) [1]. En équivalents plein temps (cf. chapitre sur le taux d’occupation), la densité médicale s’élève à 3,8 mé-decins pour 1000 habitants. Pour les généralistes du secteur ambulatoire, cette densité est de 0,95 et pour les spécialistes de 1,22 pour 1000 habitants.
Quand on regarde la répartition géographique des généralistes, on voit que la densité médicale du secteur ambulatoire est inférieure à un généraliste pour 1000 habitants dans beaucoup de régions (fig. 4). Les généralistes (du secteur ambulatoire) sont davantage installés dans les zones rurales alors que la densité de spécialistes est nettement supérieure dans les communes ­urbaines (fig. 5).
Figure 4: Densité de généralistes par commune en 2015 (secteur ambulatoire).
Remarque: surfaces blanches = aucun médecin.
Figure 5: Densité de spécialistes par commune en 2015 (secteur ambulatoire).
Remarque: surfaces blanches = aucun médecin.

Densité médicale:

– Suisse: 4,2 médecins pour 1000 habitants
– Généralistes: 0,95 médecin pour 1000 habitants
– Spécialistes: 1,22 médecin pour 1000 habitants

Médecins étrangers

11 900 (32,9%) des médecins en exercice dans notre pays sont d’origine étrangère (respectivement titulaires d’un diplôme de médecin étranger). Dans le secteur ambulatoire, la part de médecins étrangers se monte à 27,6% alors qu’elle est de 38,4% dans le secteur hospitalier. Par rapport à l’année précédente, la part de médecins étrangers a de nouveau augmenté d’un point de 31,5% à 32,9%. Avec respectivement 43,4% et 47,1%, la part des femmes au bénéfice d’un diplôme de médecin étranger est inférieure à celle des hommes dans les deux secteurs (56,6% et 52,9%). La majorité des médecins étrangers provient d’Allemagne (18,7%), d’Italie (2,8%), de France (2,1%) ou d’Autriche (2,0%).

Part de médecins étrangers:

– 32,9% avec un diplôme de médecin étranger
– 44,2% des titres fédéraux de spécialiste sont délivrés à 
des médecins étrangers
– 1677 reconnaissances de titres de spécialiste étrangers

Formation postgraduée

S’agissant de l’octroi de titres de spécialiste (total 1302), la part des femmes s’élève à 54,6%. Au terme de la formation postgraduée respectivement au moment d’obtenir leur premier titre de spécialiste, les médecins sont en moyenne âgés de 36,4 ans (femmes 36,1 ans; hommes 36,7 ans). La part de titres délivrés dans les disciplines généralistes (médecine interne générale, pédiatrie et titre de médecin praticien) atteint 41,6%.
44,2% des médecins qui ont obtenu un titre de spécialiste en 2016 sont au bénéfice d’un diplôme de médecin étranger et se répartissent de la manière suivante: Allemagne 53,6%, Autriche 10,8%, Italie 9,6%, Grèce 6,3%, France 3,0%, autres 16,7%. En 2015, la Commission des professions médicales a reconnu 3109 diplômes universitaires en médecine humaine et 1677 titres de spécialiste étrangers (ces chiffres proviennent de l’OFSP et ceux de 2016 ne sont pas encore disponibles) [4].

Formation postgraduée:

– 1302 titres de spécialiste octroyés
– 54,6% de femmes et 45,4% d’hommes
– 44,2% à des médecins titulaires d’un diplôme 
de médecin étranger

Taux d’occupation

Les médecins ont travaillé en moyenne 8,8 demi-journées (1 demi-jour = 4 à 6 heures) par semaine (tab. 2) en 2016. Dans le secteur ambulatoire, le taux d’activité moyen est de 8,2 demi-journées, soit plus d’une demi-journée de moins que dans le secteur hospitalier (9,5 demi-journées). Le taux d’occupation moyen des femmes médecins (en ambulatoire: 6,9; en hospitalier: 8,8 demi-journées) est nettement inférieur à celui de leurs collègues masculins (en ambulatoire: 8,9; en hospitalier: 10,1 demi-journées). Le travail à temps partiel est nettement moins présent dans le secteur hospitalier (tab. 2). C’est probablement lié au fait que la formation postgraduée des médecins se déroule principalement dans le secteur hospitalier et que le taux d’occupation peut être rarement réduit pendant cette période.
Tableau 2: Taux d’occupation par secteur, par catégorie d’âges et par sexe en 2016.
   Femmes Hommes Total
   20082016 20082016 20082016
Secteurambulatoire 7,16,9 9,18,9 8,78,2
 hospitalier 8,98,8 10,110,1 9,99,5
 autre 8,37,5 7,38,9 7,68,4
 Total  7,67,6 9,49,3 9,08,8
           
Catégorie d’âges<35 ans 9,49,6 9,610,2 9,59,8
 35–49 ans 7,67,2 9,59,4 9,08,5
 50+ ans 7,57,5 8,59,2 8,38,7

Taux d’occupation:

– 8,8 demi-journées par semaine
– 0,2 demi-journée de moins qu’en 2008
– 1,3 demi-journée de plus dans le secteur hospitalier 
par rapport à l’ambulatoire
En extrapolant les taux d’occupation moyens (2016 = 8,8 demi-journées) à l’ensemble du corps médical et en les transposant en équivalents plein temps (EPT), on obtient 31 870 EPT en 2016. En tenant compte de l’évolution de la population (2015 = 31 327 EPT; 8 236 573 habitants; chiffre de l’OFS, celui de 2016 n’est pas encore disponible), la densité médicale moyenne en 2015 s’élève à 3,8 médecins pour 1000 habitants.

Structures de cabinets et réseaux 
de médecins

Dans le secteur ambulatoire, les médecins exercent principalement en cabinet individuel (54,8%). Depuis 2008, ce taux a diminué de 7% environ. Près de la moitié des femmes (46,3%) exercent dans un cabinet in­dividuel, et 53,8% dans un cabinet double ou un cabinet de groupe. Chez les hommes, la part de médecins dans un cabinet individuel est légèrement plus élevée à 59,5%. Enfin, un cabinet de groupe compte en moyenne 4,1 médecins.
Selon les données auto-déclarées, 50,9% des médecins exerçant dans le domaine ambulatoire sont affiliés à un réseau de médecins. Alors que 66,5% d’hommes ­médecins sont dans un réseau, les femmes sont 33,5% à y être affiliées.

Structure des cabinets

– 54,8% des médecins exercent en cabinet individuel
– 4,1 médecins par cabinet de groupe
– 50,9% de médecins sont membres d’un réseau de médecins

Pour une prise en charge durable adaptée au besoin

En 2016, le nombre de praticiens en exercice a augmenté de 850 et atteint désormais 36 175 médecins. La part importante de médecins étrangers parmi les médecins en exercice (32,9%) et les médecins qui obtiennent un titre de spécialiste (44,2%) souligne l’importance de l’immigration pour la prise en charge médicale en Suisse.
La statistique médicale de la FMH montre également que depuis 2008, le nombre de généralistes (+31,3%) a nettement plus augmenté que le nombre de spécialistes (+7,7%) dans le secteur ambulatoire. Cette hausse du nombre de généralistes s’explique notamment par le fait que nettement plus de médecins continuent de pratiquer après avoir atteint l’âge de la retraite par rapport à 2008. La répartition des catégories d’âges et la part (41,6%) des titres octroyés en médecine interne générale, en pédiatrie et à des médecins praticiens laissent entrevoir que la prochaine génération de généralistes sera suffisamment nombreuse dans le secteur ambulatoire. La répartition géographique des médecins am­bulatoires indique que les généralistes pratiquent davantage dans les régions rurales, à l’inverse des spécialistes.
La statistique médicale de la FMH présente chaque année les chiffres actuels sur la démographie médicale, l’immigration, l’activité professionnelle et d’autres faits. Ces informations sont fondamentales pour créer des conditions-cadres adaptées à la pratique de la médecine et planifier la couverture médicale en Suisse. Par ailleurs, la FMH soutient des projets de recherche issus de la «pratique» et une recherche sur les soins globale permettant de se prononcer sur les conditions-cadres et de développer et évaluer des concepts de prise en charge [5].
Poster – clair et compact: Si vous souhaitez avoir un aperçu de la statistique médicale de la FMH sous forme compacte, n’hésitez pas à commander 
notre poster à l’adresse www.fmh.ch → Services → Statistique ou par courriel à ddq[at]fmh.ch.

Base de données

La statistique médicale de la FMH est établie en fin d’année (jour de référence: 31 décembre de l’année concernée). La banque de données de la FMH (n = 36 175) contient les principales caractéristiques de la démographie médicale telles que l’âge, le sexe, la nationalité et le lieu où le médecin exerce sa profession. Les données concernant l’activité professionnelle (taux d’activité, structures des cabinets, etc.) reposent sur les données auto-déclarées recueillies au moyen d’un questionnaire sur le portail des membres myFMH (échantillon myFMH). L’échantillon myFMH contient les données de plus de 14 700 médecins qui ont été comparées avec les données de l’ensemble de la population de médecins en exercice en Suisse (sexe et secteur). On a ainsi constaté que le secteur hospitalier et les femmes du secteur hospitalier étaient sous-représentés dans l’échantillon (différence >10% par rapport à l’ensemble de la population). Pour minimiser ce biais, les chiffres par secteur et par sexe ont été analysés séparément ou pondérés en conséquence.

Glossaire (par ordre alphabétique)

Activité principale Est considéré comme activité principale le secteur dans lequel le médecin exerce 
la majeure partie de son activité.
Autre secteur Font partie d’un autre secteur les activités de médecins ne relevant ni du secteur 
ambulatoire ni du secteur hospitalier, par ex. professeurs, privat-docents, médecins 
engagés par des assurances, etc.
Cabinet à deux médecins Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par deux ou plusieurs médecins.
ou de groupe
Cabinet individuel Utilisation d’appareils, d’équipements ou de locaux par un seul médecin.
Canton Le canton pris en compte est celui dans lequel le médecin exerce son activité principale. 
S’il n’a rien indiqué à ce sujet, c’est le canton de l’adresse de contact qui est pris en compte.
Discipline principale La discipline principale d’un médecin correspond au titre de spécialiste dans le cadre 
duquel il exerce la majeure partie de son activité médicale (d’après son auto-déclaration 
et les règles prédéfinies).
Médecins du secteur ambulatoire Médecins qui exercent leur activité principale dans le secteur ambulatoire.
Médecins du secteur hospitalier Médecins qui exercent leur activité principale en milieu hospitalier.
Médecins d’un autre secteur Médecins qui n’exercent leur activité principale ni dans le secteur ambulatoire ni 
en milieu hospitalier.
Réseaux de médecins Les réseaux de médecins sont des organisations formées par des prestataires de soins 
et assurant la couverture médicale. Sur la base d’une collaboration contractuelle, 
tant mutuelle qu’avec des fournisseurs et des organismes extérieurs au réseau, ils fournissent des prestations de santé axées sur les besoins des patients. Cette collaboration 
repose sur un processus thérapeutique convenu par contrat, des structures organisationnelles entrepreneuriales et une culture commune de la prise en charge des patients.
Secteur ambulatoire Font partie du secteur ambulatoire les consultations données et les soins dispensés 
par des médecins en cabinet individuel ou de groupe. Les patients sont généralement 
traités de manière ambulatoire ou à leur domicile (visites à domicile). Font également 
partie du secteur ambulatoire les activités des médecins consultants privés dans les hôpitaux ou dans des dispensaires, des infirmeries ou des établissements analogues attachés à 
des entreprises, des écoles, des homes pour personnes âgées, des organisations syndicales et des confréries (cabinet médical indépendant ou semblable) (source: OFS).
Secteur hospitalier Font partie du secteur hospitalier les traitements médicaux, diagnostics, soins, 
interventions chirurgicales, analyses, services d’urgence et activités de formation pré­graduée, postgraduée et continue, etc. dans les hôpitaux. Font également partie du 
secteur hospitalier les foyers protégés avec un encadrement social 24 h sur 24 accueillant des enfants, des personnes âgées et des groupes de personnes dont l’autonomie est 
limitée (source: OFS).
Taux d’occupation Le taux d’occupation est indiqué en demi-jours. Un demi-jour correspond à un volume 
de travail de 4 à 6 heures. Un emploi à plein temps correspond à un taux d’occupation 
hebdomadaire moyen de 10 demi-jours.
Traitements ambulatoires Tous les traitements qui ne sont pas réputés hospitaliers ou semi-hospitaliers.
en milieu hospitalier
Traitements hospitaliers Séjours à l’hôpital d’au moins 24 heures pour des examens, des traitements et des soins.
en milieu hospitalier Séjours à l’hôpital de moins de 24 heures, au cours desquels un lit est occupé durant 
une nuit. Séjours à l’hôpital en cas de transfert dans un autre hôpital ou en cas de décès.
FMH / division DDQ
Elfenstrasse 18
CH-3000 Berne 15,
Tél. 031 359 11 11
ddq[at]fmh.ch
www.fmh.ch
1 OCDE (2015), «Médecins (nombre total)», dans Panorama de la santé 2015: Les indicateurs de l’OCDE, OECD Publishing, Paris (DOI: http://www.oecd-ilibrary.org/fr/social-issues-migration-health/panorama-de-la-sante-2015/medecins-nombre-total_health_glance-2015-21-fr).
2 https://www.bag.admin.ch/bag/fr/home/service/zahlen-fakten/statistiken-berufe-im-gesundheitswesen/statistiken-
medizinalberufe1/statistiken-aerztinnen-aerzte.html
3 Position de la FMH sur la santé publique en Suisse (2016):
http://www.fmh.ch/fr/politique_themes/politique.html