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Édition
2023/07
DOI:
https://doi.org/10.4414/bms.2023.21544
Bull Med Suisses. 2023;104(07):9-10

Publié le 15.02.2023

HFR Dr Pavel Kricka est médecin-chef des Centres opératoires de l’hôpital fribourgeois (HFR) depuis début 2023, succédant au Dr Rolf Wymann. De la Kreisklinik Bad Reichenhall en Allemagne, il est arrivé à Fribourg en 2011 en tant que chef de clinique en anesthésie. Il devient médecin adjoint en 2014, puis médecin-chef adjoint en 2019. Ce spécialiste en anesthésie et en médecine intensive a été formé à l’Université Charles de Prague. Il a suivi sa formation postgraduée et s’est spécialisé en traumatologie à l’Hôpital régional d’Ústí nad Labem en République tchèque, ainsi qu’au Département d’anesthésie de l’Hôpital régional Prague 9. Il a également œuvré au sein des Urgences de Prague durant 22 ans.
Dr méd. Pavel Kricka
Clinique Gut Dre Dagmar Keller Lang dirigera la médecine d’urgence de la clinique Gut à St-Moritz en tant que médecin-cheffe à partir de juillet. Elle est depuis 2016 directrice de l’Institut de médecine d’urgence et médecin consultante à la clinique de cardiologie de l’Hôpital universitaire de Zurich. Auparavant, elle a été directrice médicale du service interdisciplinaire des urgences. Elle est par ailleurs professeure titulaire de cardiologie à l’Université de Zurich depuis 2012. La spécialiste en médecine interne et en cardiologie a suivi ses études de médecine à l’Université de Berne et possède un certificat de capacité en médecine d’urgence clinique (SSMUS) et en médecine du sport.
Prof. Dre méd. Dagmar Keller Lang
Hôpital de Schwyz Dr Lukas Bircher deviendra en août médecin-chef en anesthésie à l’Hôpital de Schwyz. À 41 ans, il est actuellement chef de clinique en anesthésie et soins intensifs ainsi que chef de clinique au service ambulatoire de traitement de la douleur de l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ). Il a rejoint l’unité de soins intensifs chirurgicaux de l’USZ en 2016. Ce spécialiste en anesthésiologie et en médecine intensive a suivi ses études de médecine à Zurich et est au bénéfice d’un certificat de capacité en médecine d’urgence clinique (SSMUS). Son nouveau lieu de travail ne lui est pas étranger: il y a travaillé comme médecin assistant et chef de clinique de 2015 à 2016.
Dr méd. Lukas Bircher
Génome Un algorithme permet de réparer les mutations de l’ADN plus efficacement. L’outil développé par l’Université de Zurich peut prédire l’efficacité des différentes possibilités de réparation par édition du génome. Cela réduit les erreurs involontaires lors de la correction des mutations de l’ADN de maladies génétiques. La méthode actuelle d’édition du génome, le Prime Editing Guide RNA (pegRNA), prend beaucoup de temps, car il existe plus de 200 possibilités de réparation par mutation. L’équipe zurichoise a ainsi créé un ensemble complet de données sur l’édition primaire et testé plus de 100 000 pegRNA différents dans des cellules humaines. Elle a ainsi déterminé quelles caractéristiques d’un pegRNA influençaient positivement ou négativement le prime editing. Elle a ensuite développé un algorithme basé sur l’intelligence artificielle qui identifie les modèles pertinents pour l’efficacité dans le pegRNA. D’autres études précliniques seront menées avant que l’outil ne soit utilisé chez l’humain.
Microfluidique Tracer le virus SARS-CoV-2 dans des microvolumes de salive: grâce à une technologie unique de duplex ADN/ARN, des scientifiques de l’EPFL et du Tessin ont mis au point un dispositif microfluidique capable de détecter le virus SARS-CoV-2 avec une sensibilité élevée. La microfluidique est une technologie qui permet de contrôler l’écoulement de très petites quantités de liquides dans de minuscules canaux. À l’aide de cette méthode, le dispositif contrôle le flux de salive pour permettre au biocapteur à ADN de détecter l’ARN viral. Le duplex ADN/ARN est ensuite détecté par des mesures de fluorescence, intégrées au dispositif. Le détecteur de virus fournit des résultats en moins de dix minutes et peut être utilisé pour les diagnostics de terrain dans les aéroports, les écoles ou les lieux de travail. Étant hautement sélectif pour le virus SARS-CoV-2, il ne produit pas de faux positifs pour les autres coronavirus. Il peut également être adapté pour détecter d’autres virus en modifiant la sonde du biocapteur.
Université de Bâle Deux neurologues bâlois, le professeur Jens Kuhle et le professeur Tobias Derfuss, reçoivent le premier Prix de la recherche sur la sclérose en plaques de la Société suisse de la sclérose en plaques. Jens Kuhle est directeur du centre de la sclérose en plaques à l’Hôpital universitaire de Bâle, médecin adjoint de la clinique neurologique et professeur de neurologie à l’Université de Bâle. Il dirige l’étude nationale de cohorte sur les biomarqueurs et les résultats de la recherche sur la SEP. Tobias Derfuss est professeur titulaire de neurologie et chef de groupe de recherche à l’Université de Bâle. Il dirige également la polyclinique de la clinique de neurologie de l’Hôpital universitaire de Bâle. Il mène des recherches sur de nouveaux médicaments contre la SEP ainsi que sur le rôle des lymphocytes B et des anticorps dans les maladies neuro-immunologiques et le développement de biomarqueurs pour le diagnostic et le traitement de la SEP. La remise du prix a eu lieu en janvier lors du «MS State of the Art Symposium» de la Société suisse de la sclérose en plaques. Doté de 100 000 francs, le prix est partagé entre les deux lauréats. Il est décerné tous les deux ans à une chercheuse ou un chercheur d’un institut de recherche ou d’une clinique suisse apportant une contribution majeure en faveur des personnes atteintes de SEP.
Prof. Jens Kuhle et Prof. Tobias Derfuss.
«Désormais, il arrive qu’un patient
sur deux ou trois manque
d’un médicament et qu’il faille
trouver une alternative.»
Enea Martinelli,
vice-président de l’association
des pharmaciens Pharmasuisse
dans une interview à CH Media
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