Spital Uster La Dre méd. Sacha Geier a été élue à la présidence du conseil d’administration de Spital Uster AG. Elle succède ainsi au 1er janvier 2023 à Reinhard Giger, qui prend sa retraite après dix ans de présidence. «Je suis très heureuse de pouvoir mettre mon expertise au service de la réussite durable du Spital Uster», a déclaré Dre Geier à propos de son élection. Après des études de médecine et un doctorat à l’Université de Bâle, cette spécialiste en anesthésiologie et en médecine intensive, titulaire d’un Master en Business Administration, a travaillé dans plusieurs hôpitaux en Suisse et aux États-Unis. Jusqu’au début de l’année, elle a travaillé à la clinique Hirslanden de Zurich en tant que directrice adjointe et responsable des services médicaux.
Dre méd. Sacha Geier
CHUV Angela Koutsokera assume depuis le 1er novembre la responsabilité médicale du service de transplantation pulmonaire du Centre hospitalier universitaire de Lausanne (CHUV). Elle succède ainsi au professeur John-David Aubert, qui prend sa retraite. Après des études en Grèce, Dre Koutsokera est arrivée en Suisse en 2008 et a travaillé au CHUV dès 2011. Après un séjour au Canada financé par le Fonds national suisse, la pneumologue est responsable de la Consultation mucoviscidose adulte au CHUV depuis 2020.
LUKS La direction a promu Jakob Evers au poste de médecin-chef adjoint en gynécologie et obstétrique à l’Hôpital cantonal de Lucerne (LUKS) à Sursee. Jakob Evers travaille depuis 2013 dans le service de gynécologie et d’obstétrique de l’Hôpital de Sursee, d’abord comme chef de clinique et depuis 2016 comme médecin-chef. Il a étudié à Francfort-sur-le-Main et a obtenu son doctorat à l’Université de Berne en 2014. Il a effectué sa formation initiale et continue à l’Hôpital de l’Île de Berne, à la Clinique municipale Harlaching de Munich et à Sursee. En 2016, il a suivi un CAS en droit, gestion d’entreprise et leadership dans le domaine de la santé et, en 2020, il a passé l’examen de spécialisation en gynécologie opératoire et obstétrique.
Dr méd. Jakob Evers
Étude Une nouvelle étude de l’Université de Zurich montre que la prévention et le traitement des personnes atteintes d’une maladie rénale en Suisse ne sont pas satisfaisants. On estime que deux tiers des patients ne sont pas diagnostiqués. La surveillance des protéines sanguines dans l’urine (albuminurie) ainsi que l’examen ciblé des patients à risque sont souvent négligés. Les femmes sont particulièrement concernées. Le docteur Levy Jäger, responsable de l’étude, explique: «Les résultats soulignent la nécessité de mesures d’information. Les points faibles identifiés dans les cabinets médicaux peuvent ainsi être réduits afin que le dépistage précoce et le traitement s’intègrent à l’avenir de manière optimale.» Cela permettrait d’améliorer la qualité de vie des personnes concernées et de réaliser des économies significatives pouvant aller jusqu’à 250 000 francs par an et par patient. De plus amples informations et des lignes directrices sont disponibles sur nieren-leiden-leise.ch et diagnose-niereninsuffizienz.ch ainsi que sur le site de la Société suisse de néphrologie swissnephrology.ch
Traitement du cancer Une équipe dirigée par le Prof. Dr Heinz Läubli du Département de biomédecine de l’Université de Bâle et de l’Hôpital universitaire de Bâle, en collaboration avec des chercheurs dirigés par la Prof. Dre Carolyn Bertozzi de l’Université de Stanford, fraîchement lauréate du prix Nobel de chimie, ont trouvé une nouvelle approche pour augmenter considérablement l’attaque immunitaire contre les tumeurs. Pour ce faire, ils ont modifié chez des souris des molécules de sucre à la surface des cellules tumorales afin que celles-ci puissent à nouveau être reconnues et combattues par le système immunitaire. «La combinaison de notre approche avec les blocages de points de contrôle immunitaires déjà établis a permis de freiner fortement la croissance tumorale chez les souris de laboratoire», explique Läubli. La prochaine étape sera de trouver un moyen d’éliminer ces sucres d’acide sialique de la tumeur et de son environnement de manière ciblée, afin de ne pas perturber la fonction des cellules saines et d’exclure d’éventuels effets secondaires.
ETHZ/UNIGE Le Prix Cloëtta de cette année va à Zurich et à Genève: le jury a distingué Annette Oxenius, professeure d’immunologie à l’ETH Zurich, et Doron Merkler, professeur de neuropathologie au Département de pathologie et d’immunologie de l’Université de Genève. Les recherches d’Annette Oxenius visent à mieux comprendre les interactions entre l’hôte et l’agent pathogène. Doron Merkler est l’un des neuropathologistes les plus réputés au monde dans le domaine de la recherche sur le cerveau inflammatoire. La fondation Prof. Dr Max Cloëtta décerne ce prix – doté de 50 000 francs – pour la 49efois.
Prof. Dre Annette Oxenius
Prof. Dr méd. Doron Merkler
CHUV Michal Bassani-Sternberg, du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) et de l’Université de Lausanne, et Sylvain Peuget, du Karolinska Institut de Stockholm, sont récompensés par le Swiss Bridge Award. Ils reçoivent chacun 250 000 francs pour leurs projets de recherche. Michal Bassani-Sternberg et son équipe se sont penchés sur le développement d’immunothérapies personnalisées contre le cancer. Sylvain Peuget et son équipe étudient le rôle de certaines bactéries de la flore intestinale dans le cancer de l’intestin. Le Swiss Bridge Award est décerné depuis 2000 par la fondation Swiss Bridge.
