Tribune
Spectrum
L’effet contraceptif de l’allaitement en baisse dû au contexte socio-économique
L’effet contraceptif de l’allaitement dure de moins en moins longtemps, selon une étude de l’Institut Max Planck de démographie et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), parue dans PNAS. C’est la première fois qu’il est montré à l’échelle globale que l’effet de l’allaitement sur la fonction ovarienne dépend fortement du contexte environnemental. En analysant 2,7 millions de naissances dans 84 pays en développement ces 45 dernières années, les scientifiques ont observé que la relation entre temps moyen d’allaitement et temps moyen d’aménorrhée postpartum était beaucoup plus faible que celle observée dans les années 1960–1970. L’effet contraceptif de l’allaitement a ainsi clairement diminué ces dernières années dans ces 84 pays. Cette diminution était aussi visible au sein même de la période d’étude (1975–2019). De plus, certaines caractéristiques telles qu’un niveau élevé de l’indice de développement humain ou l’accès à l’électricité étaient associées à un effet contraceptif réduit de l’allaitement. Cela signifie qu’à durée d’allaitement égale, plus le pays est développé, plus la période d’infertilité est faible.


(cnrs.fr)
Hautkrebsprävention: Enzym für Pigmentregulation entdeckt
Jede dritte Person in der Schweiz erkrankt im Laufe ihres Lebens an Hautkrebs. Ursache ist fast immer die UV-Strahlung der Sonne. Nun haben Forschende herausgefunden, dass das Enzym Nicotinamid-Nukleotid-Transhydrogenase die Pigmentierung der Haut beeinflusst. Die Entdeckung könnte in Zukunft helfen, Hautkrebs zu verhindern. Die Forschenden konnten das Enzym hemmen, dadurch eine verstärkte Pigmentierung der Haut bewirken und sie auf diese Weise besser vor UV-induzierten DNA-Schäden schützen. «Letztlich hoffen wir, die Hautkrebsprävention zu verbessern und den Millionen von Menschen, die an Pigmentstörungen leiden, wirksame neue Behandlungsmöglichkeiten zu bieten», sagt Elisabeth Roider, Studienleiterin und Oberärztin am Universitätsspital Basel.


(Universitätsspital Basel, Schweizerische Gesellschaft für Dermatologie und Venerologie)
Bei welchen Krebspatienten eine Immuntherapie tatsächlich wirkt
Die Behandlung von Tumorfragmenten im Labor kann voraussagen, ob der echte Patient von einer Immuntherapie profitieren würde. Das haben Forschende des Niederländischen Krebsinstituts (NKI) in Amsterdam herausgefunden. Bisher war zwar klar, dass eine Immuntherapie bei manchen Patientinnen und Patienten grosse Erfolge erzielen kann, doch es war schwer vorherzusehen, bei wem das der Fall sein würde. Die neuen Erkenntnisse machen eine personalisierte Immuntherapie möglich. Das Forschungsteam fand darüber hinaus bisher unbekannte Vorhersagevariablen für das Ansprechen oder die Resistenz auf eine Immuntherapie, die in Zukunft weiter untersucht werden müssen.
Entraîner son cerveau pour gérer le trouble de l’attention
Les personnes atteintes du trouble de l’attention peuvent améliorer leur capacité de concentration grâce au neurofeedback, selon une étude de l’Université de Genève et des Hôpitaux universitaires de Genève parue dans Clinical Neurophysiology. Cette technique consiste à entraîner le cerveau à se concentrer grâce à un retour de l’information en temps réel au patient sur son niveau d’attention. Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H), qui touche environ 7% des enfants et persiste à l’âge adulte chez deux tiers d’entre eux, est traité par des médicaments aux effets secondaires parfois indésirables. D’où l’intérêt des scientifiques pour le neurofeedback. A l’aide d’un électroencéphalogramme de 64 capteurs, ceux-ci captent l’activité électrique des neurones corticaux et ciblent leurs analyses sur le rythme spontané Alpha, couplant la fluctuation de son amplitude à un jeu vidéo que les patients peuvent contrôler par leur pouvoir d’attention. Le but est que la personne souffrant de TDA-H se rende compte quand elle n’est plus attentive. Constat: l’entraînement agit positivement sur les capacités d’attention des personnes traitées.


(unige.ch)
Weshalb man Impfnebenwirkungen transparent kommunizieren sollte
Ja, Impfungen gegen Covid-19 können negative Eigenschaften haben. Aber wie sollten Politiker und Gesundheitsbehörden darüber kommunizieren? Lieber vage und beschwichtigend oder völlig transparent? Forschende der Universität Aarhus in Dänemark haben in einer Studie 13 000 Personen befragt und herausgefunden, dass offene Kommunikation der bessere Weg ist. Ihr Fazit: Die Impfbereitschaft sinkt, wenn negative Fakten über einen Impfstoff bekannt werden, ganz egal, wie kommuniziert wird. Dennoch hat die transparente Kommunikation Vorteile: Sie stärkt laut den Forschenden das Vertrauen in die Behörden und hilft so langfristig, die Pandemie zu bekämpfen. Die beschwichtigende und schwammige Kommunikation hingegen stärke Verschwörungstheorien.


(pnas.org)
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