Le changement et les évolutions nous placent sans cesse face à de nouveaux défis, et pourtant ils sont également vecteurs de beaucoup d’énergie et procurent de nouvelles opportunités. En ce sens, 2019 est pour l’équipe du Bulletin des médecins suisses (BMS) et les EMH une année très dynamique, avec une touche de tristesse.
Nous devrons en effet laisser partir cet été notre collègue Bruno Kesseli, rédacteur en chef du BMS auprès des Editions médicales suisses EMH depuis 2005 et membre du comité directeur. Ce moment est un moment difficile pour nous car Bruno Kesseli a largement développé le BMS grâce à son ton mêlant compétences, réflexions posées et touches d’humour, jusqu’à en faire ce qu’il est aujourd’hui: la revue la plus lue à destination des médecins suisses. Nous remercions donc sincèrement Bruno pour tout cela et lui souhaitons le meilleur pour son activité en cabinet médical. Peut-être pourra-t-il encore rédiger pour nous l’une ou l’autre tribune à l’occasion?
Dans le même temps, nous souhaitons la bienvenue dans sa nouvelle fonction à Matthias Scholer, journaliste et communicant expérimenté. Rédacteur pour les versions papier et en ligne, il connaît parfaitement le BMS mais apporte aussi de nouvelles idées pour cette revue très appréciée des membres de la FMH. Nous avons hâte de découvrir le nouveau ton qui sera le sien, et nous nous réjouissons de cette collaboration.
Autre événement en arrière-plan, et donc un peu moins sous les feux de la rampe: les conditions cadre du BMS ont encore changé cette année. Cette année et pour la toute première fois en sept ans, le Bulletin des médecinssuisses et le Swiss Medical Forum, tous deux organes officiels de la FMH, ne sont plus cofinancés par la taxe d’abonnement, une contribution de la FMH. Les EMH se doivent par conséquent de compenser cette coupure budgétaire substantielle à la fois par des économies et par des offres publicitaires créatives. Nous sommes sur la bonne voie dans cet environnement compétitif, sans faire de concessions sur les atouts des produits EMH que sont leur indépendance rédactionnelle et leur qualité garantie par les rédactions professionnelles et, le cas échéant, le contrôle par des pairs externes.
Les EMH veulent par ailleurs tirer profit des multiples opportunités offertes par la numérisation. Le progrès technologique apporte également de nouvelles perspectives sous la forme d’offres améliorées, davantage tournées vers les clients et plus conviviales. La présence en ligne est de nos jours aussi importante que la version papier, les podcasts et les vidéos suscitent un vif intérêt, et les médias sociaux font partie de l’activité quotidienne. Nous sommes en train de mettre en place des concepts modernes dans ces domaines pour toutes les revues des EMH. En matière de production aussi, les nouveaux processus numériques occupent une place toujours plus grande. Le BMS est ainsi en train d’évaluer un nouvel outil de dépôt des articles, et un processus de distribution est actuellement en cours de test pour toutes les revues des EMH. Celui-ci doit à l’avenir rendre plus efficaces et plus fiables toutes les étapes, de la révision à la publication en ligne ou sous forme de livret papier et la traduction en passant par le «bon à tirer».
A l’avenir également, nous souhaitons couvrir de manière ciblée les besoins du corps médical et de la FMH et proposer des produits qui simplifient votre quotidien en tant que médecin dans les zones de tension suivantes: patients, formation postgraduée, perfectionnement, politique et communication. Lors du deuxième semestre, nous chercherons donc à avoir davantage de contributions de la part des sociétés de discipline médicale, des sociétés cantonales, mais aussi de vous, lectrices et lecteurs. Apportez votre pierre à l’édifice pour que nous puissions continuer à vous proposer des prestations précieuses et des produits intéressants à lire.
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