Dans notre pays aussi, il existe de nombreuses petites sociétés dont le thème devrait intéresser un vaste public et qui luttent pourtant pour survivre: les journées biennoises de formation continue (
www.sgact.ch) se sont développées traditionnellement, leur mission est la chirurgie générale, qui conserve une grande place, du moins en milieu rural (en agglomération, le centre hospitalier spécialisé est devenu «la référence»). Le nombre de participants diminue, ce qui incite l’industrie à ne plus s’impliquer et, lorsque les chiffres sont dans le rouge, une mission perd ses moyens d’existence. Oncle Picsou règne sur la médecine depuis longtemps déjà. Le nombre de cas est le pilier de l’économicité, la qualité technique risque de partir en fumée – vous savez, que dans 40% environ des dossiers soumis pour examen, la réponse à la question de l’existence d’une erreur thérapeutique est aujourd’hui affirmative!